Un compositeur de mélodies riches et captivantes posées sur une harmonie complexe et simple à la fois, et tout à fait personnelle Un pianiste corps et âme dans sa musique qui leur donne la lumière et la fulgurance, l’émotion, par la limpidité cristalline de son phrasé duquel s’échappent, main droite, deci delà, ses envolées triomphantes Il y a du Bach et du blues sous-jacent dans cette « Danse solitaire » à deux. Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie, disait l’ami Blaise Pascal, il ne connaissait pas ce Duo qui affirme que le silence est l’espace de la musique. Ils ont raison ; le silence habité des sons du piano. La musique est éternelle, elle durera tant qu’il y aura des oreilles sur la terre. Et après ? Après, Celui qui se tient seul dans son Paradis, au dessus des traces d’avion, dans les rêves du ciel, écoutera en boucle, éternellement, les mélodies d’Altrieth sous les doigts de Bottlang. Leur musique est un envol d’oiseaux en fleurs. Serge Baudot